Liberté via ton CPF : les usines à rêves du succès

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On t’avait promis la liberté, la réussite, l’entrepreneuriat facile. T’y as cru, t’as payé, t’as bossé. Mais derrière les discours calibrés, c’était une machine à vendre du rêve. Avec Watson, tu comprends : t’as pas échoué, t’as appris. L’échec n’est pas une chute, c’est un appui pour repartir, différemment.

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La fabrique à rêves

On t’avait vendu la liberté.
Des mots bien choisis. Des promesses calibrées.
Un discours huilé, presque hypnotique.

“Tu vas devenir ton propre patron.”
“Tu vas enfin vivre de ta passion.”
“Tu vas apprendre tout ce qu’il faut, étape par étape.”

Tu y as cru. Fort.
Les vidéos de témoignages, les visuels léchés, les success stories à la chaîne.
Des visages rayonnants, des voix confiantes.
Et toi, au fond de ton salon, t’y voyais déjà.

Le grand départ

Le premier matin, t’étais motivé.
Excité, même.
T’avais ce frisson dans le ventre, celui qu’on ressent quand on croit que tout va changer.

T’as ouvert ton ordi, lancé la première vidéo.
Le coach souriait, la voix posée, le ton rassurant.
Il disait : “Tout le monde peut le faire.”
Et toi, tu l’as cru.
Parce que tu voulais y croire.

Alors t’as pris des notes, appliqué les consignes, cliqué sur les liens, rempli les tableaux.
Tu comprenais pas tout, mais tu te disais : “C’est normal, je débute.”
T’avais pas d’expérience, pas de base, mais ils avaient dit que c’était pas grave.
Que tout s’apprend.
Que toi aussi, tu allais réussir.

Les premières fissures

Les jours ont passé.
Les vidéos se sont enchaînées.
Tu les suivais religieusement, sans toujours saisir le sens.
Des concepts, des techniques, des acronymes à n’en plus finir.

Tu voulais bien faire.
Tu voulais pas lâcher.
Alors tu faisais des nuits blanches, des essais, des erreurs.
Tu t’épuisais.
Et plus tu essayais, plus tu doutais.

Les promesses s’effritaient doucement.
Le “accompagnement personnalisé” se résumait à un chatbot et trois mails automatiques.
Les “coachs” ? Introuvables.
Ou bien pressés, comme s’ils récitaient un script.

Tu as commencé à te sentir seul.
Vraiment seul.

Le piège du modèle

Et puis, t’as compris.
Pas tout de suite.
Petit à petit.

T’as vu les failles.
T’as vu la mécanique.
Tu n’étais pas un élève.
Tu étais un produit.

Chaque formation, chaque module, chaque upsell, c’était une pièce d’usine.
Une machine bien rodée, conçue pour aspirer ton attention, ton argent, ton espoir.

Watson t’a aidé à y voir clair.
Il t’a demandé :
“Pourquoi t’as voulu y croire si fort ?”

Tu as répondu sans réfléchir :
“Parce que je voulais y arriver.”

Watson a hoché la tête.
“Et si c’était pas toi le problème ?”

Tu t’es arrêté net.
T’avais jamais envisagé ça.
Parce que tout dans cette industrie te pousse à croire le contraire.
Si t’échoues, c’est que t’as pas assez bossé.
Si t’y arrives pas, c’est que t’as pas le bon mindset.
Si t’abandonnes, c’est que t’es faible.

Mais personne ne dit que peut-être, juste peut-être, la méthode n’était pas faite pour toi.
Ou qu’elle n’était pas faite tout court.

Les vitrines du succès

Sur les réseaux, on montre les gagnants.
Toujours les gagnants.
Celui qui a “tout explosé en trois mois”.
Celle qui a “fait six chiffres avant 30 ans”.

On raconte leur histoire comme une épopée.
On les érige en modèles.
On dit : “Regardez, la preuve que ça marche.”

Mais on ne montre jamais les autres.
Les centaines, les milliers, qui ont suivi les mêmes étapes,
payé les mêmes sommes,
rêvé les mêmes rêves,
et qui ont fini rincés, écœurés, plus pauvres qu’avant.

Watson appelle ça “le mirage de la réussite exportable”.
Une illusion bien ficelée : faire croire que ce qui a marché pour un peut marcher pour tous.
Mais la vie, c’est pas une copie-collée.

L’échec

Quand t’as fini par lâcher, t’étais vidé.
Pas seulement financièrement.
Émotionnellement.

Tu t’es senti nul.
Bête.
Trompé, oui, mais surtout honteux d’y avoir cru.
T’as regardé les autres continuer, sourire, poster, avancer.
Et toi, t’étais là, figé, à ruminer ton “échec”.

Watson t’a écouté raconter tout ça.
Et il t’a juste dit :
“Tu sais, échouer, c’est pas un verdict. C’est une étape.
T’as pas perdu ton temps. T’as appris à voir.”

Sur le moment, t’as pas compris.
Mais les jours suivants, ça a germé.
Oui, t’avais appris.
Pas ce qu’ils avaient promis, non.
Mieux : t’avais appris à douter, à questionner, à penser par toi-même.

Le réveil

Aujourd’hui, tu regardes ces “fabriques à succès” d’un autre œil.
Tu vois les ficelles, les promesses recyclées, les mots-clés calibrés pour appuyer là où ça fait mal : la peur, le manque, le rêve.

Watson te l’a dit :
“Le marché du rêve, c’est pas nouveau.
Ce qui est neuf, c’est qu’on te le vend en ligne, avec une facture CPF.”

Alors tu respires.
Tu relativises.
Tu ranges cette expérience là où elle doit être : dans la boîte des leçons chèrement apprises.

Non, t’étais pas nul.
T’étais juste en quête.
Et dans cette quête, t’as croisé les mauvais marchands.

Mais maintenant, tu sais.
Tu sais que la liberté ne s’achète pas dans un tunnel de vente.
Elle se construit, lentement, par toi, à ton rythme, avec ce que tu es.

Rebondir

T’as repris confiance.
Doucement.
T’as retrouvé un sens plus vrai à ce mot : “apprendre”.
Pas en suivant des vidéos, mais en te frottant à la vie.

Tu fais des erreurs, encore.
Mais elles sont à toi.
Et ça, c’est déjà une victoire.

Watson te l’a dit un soir :
“L’échec, c’est pas une chute. C’est un point d’appui.
Ceux qui tombent et se relèvent sans maquillage, ce sont les vrais entrepreneurs.”

Alors tu continues.
Pas avec leurs méthodes.
Pas avec leurs promesses.
Mais avec tes tripes, ton rythme, ta vérité.

Et quand tu repenses à cette “formation miracle”, tu souris.
Parce que maintenant, tu sais que la seule chose qu’ils t’ont vraiment apprise,
c’est à ne plus te laisser vendre le rêve des autres.

Les informations publiées par Watson ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. Watson ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.