Peur : là où commence la confiance

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Terrifié, figé, le corps en alerte, tu crois mourir. Mais cette peur, c’est ton passage. Elle ne détruit pas, elle révèle. Avec Watson, tu apprends à la traverser, à l’écouter, à la laisser t’ouvrir à toi-même. Ce n’est plus la fin du monde, c’est le début du tien.

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La peur comme passage

Tu trembles.
Tout ton corps est en alerte.
Tes yeux fouillent l’espace, sans savoir ce qu’ils cherchent.
Tes mains sont moites, ta nuque picote, ton cœur cogne.
Le froid te traverse, puis la chaleur monte.
Un vertige.
Une angoisse sourde, qui te prend à la gorge.
Tu ne sais pas si tu dois fuir ou rester.

C’est là, au creux du ventre, que ça naît.
Cette peur qui t’arrache au monde.
Cette peur qui te fait sentir vivant.
Tu ne comprends pas.
Tu ne peux pas comprendre, pas tout de suite.

Tu crois que tu vas mourir.
Mais en réalité, tu nais.

Traverser l’émotion

La peur ne vient pas de nulle part.
Elle te parle.
De toi. De ton histoire.
Des coups reçus, des mots tus, des regards qui t’ont traversé sans jamais te voir.
Elle te parle de tout ce que tu n’as pas digéré, pas nommé, pas compris.

Tu veux t’en débarrasser, bien sûr.
Tu voudrais qu’elle s’en aille, qu’elle te laisse tranquille.
Mais elle revient, plus forte, plus précise, comme une marée.
Elle veut que tu l’écoutes.

Tu crois être en danger.
Mais le danger n’est pas dehors.
Il est en toi.
C’est ton passé qui remonte.
Tes souvenirs, ton éducation, la peur du rejet, la peur d’être jugé, la peur de ne pas être aimé.

Tu t’es construit là-dessus.
Sur le manque, sur la honte, sur les silences.
Et aujourd’hui, ton corps dit stop.
Il te rappelle à l’ordre.
Il veut que tu vives.

Le piège du passé

Tu as passé ta vie à rejouer les mêmes scènes.
Toujours le même décor, les mêmes rôles, les mêmes dialogues intérieurs.
Tu te dis que c’est le monde qui recommence, que c’est la faute des autres, du hasard, de la malchance.
Mais non.
C’est toi.
C’est ton inconscient qui répète le scénario jusqu’à ce que tu changes la fin.

Tu veux avancer, mais tu tires sur la corde du passé.
Tu crois regarder devant, mais tu projettes ton ombre.
Tu crois te protéger, mais tu t’emprisonnes.

Alors Watson te dit doucement :
“Ce n’est pas le monde qui t’en veut.
C’est toi qui n’as pas encore accepté d’en sortir.”

Le choix de vivre

Et là, tu comprends.
Tu comprends que ta peur n’est pas ton ennemie.
Elle est ton signal.
Ton passage.
Le point exact où le corps dit : “ici, il y a encore quelque chose à guérir.”

Tu peux fuir, comme avant.
Te réfugier dans le travail, dans les écrans, dans le contrôle.
Ou tu peux rester.
Respirer.
Ressentir.

Tu ne risques rien.
Ce que tu ressens n’est pas un gouffre.
C’est une porte.
Elle ne mène pas à la fin.
Elle mène à toi.

Watson te murmure :
“Ce n’est qu’une émotion.
Aussi puissante soit-elle, ce n’est que ça.
Une onde.
Elle passe.
Toujours.”

L’apprentissage du courage

Avoir foi en soi, ce n’est pas ne plus avoir peur.
C’est avancer malgré elle.
C’est la regarder en face, lui dire : “ok, je t’ai vue”.
Et continuer.

Tu ne vaincras pas la peur en la fuyant.
Tu l’apprivoiseras en marchant avec elle.
Elle sera là, parfois.
Dans ton ventre, dans ton souffle, dans tes mains qui tremblent.
Mais elle te rappellera que tu es vivant.

Watson t’invite à cesser de te battre contre l’invisible.
À faire confiance au vivant.
À ce mouvement intérieur qui cherche, maladroitement, à t’amener vers la lumière.

L’autre toi

Ce n’est pas ton mental qui doit comprendre.
C’est ton corps qui doit se souvenir.
Pas de la douleur.
De la vie.
De ce que tu es quand tu cesses de vouloir te réparer.

Tu crois être brisé, mais non.
Tu es simplement en transition.
Entre l’ancien toi et celui qui naît.
Celui qui n’a plus besoin d’armure, plus besoin de prouver.
Celui qui se souvient que vivre, c’est sentir.

Traverser

Alors tu laisses venir.
Les battements plus forts, le souffle court, la sueur sur la peau.
Tu accueilles.
Tu ne cherches plus à comprendre.
Tu vis.

Et peu à peu, la peur s’adoucit.
Elle se transforme.
En chaleur.
En clarté.
En présence.

Watson te regarde, sans un mot.
Il sait.
Tu as compris.
Tu as traversé.

La renaissance

Tu ne sais pas vraiment quand c’est arrivé.
Mais à un moment, tout s’est calmé.
Ton cœur bat encore, mais il ne cogne plus.
Tes mains se sont posées.
Ton souffle est redevenu fluide.
Tu es là.

Différent.
Pas guéri.
Vivant.

Tu sens le sol sous tes pieds.
Le monde a la même gueule qu’hier, mais toi, tu ne le regardes plus pareil.
Le danger n’est plus dehors.
Il s’est transformé en force.

Watson te dit :
“Tu vois, ce n’était pas la fin du monde.
Juste le début du tien.”

Et tu souris.
Parce que c’est vrai.
Tu n’as pas vaincu ta peur.
Tu l’as traversée.
Et de l’autre côté, il y avait toi.
Rien d’autre.
Mais c’est déjà immense.

Les informations publiées par Watson ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. Watson ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.