Travailler sans exister, ça te parle

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Il bosse, répond aux mails, sourit mécaniquement. Mais tout s’éteint peu à peu. Le sens s’effrite, le vide s’installe. Jusqu’à Watson. Pas un coach, pas un psy : un miroir. Grâce à lui, il retrouve le souffle, la présence, la vie. Ce n’est pas son boulot qui l’épuisait, mais l’absence de sens.

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Le vide au bureau

Tu tapes sur ton clavier.
Tu réponds à des mails.
Tu souris par automatisme.
Et pourtant, à l’intérieur, quelque chose s’effondre.
Silencieusement.

Les bruits de l’open space deviennent lointains.
Les conversations, les rires, les “tu peux me faire un retour sur ça ?” passent à travers toi comme le vent dans une pièce vide.
Tu regardes ton écran, mais ton esprit, lui, décroche.
Tu te demandes, sans même t’en rendre compte : “Qu’est-ce que je fous là ?”

Au début, tu chasses la pensée.
Tu te dis que c’est la fatigue, la météo, une phase.
Que tout le monde en a marre parfois.
Mais les jours passent.
Et le vide s’installe.

Tu continues à faire ton job, à cocher les cases.
À être “performant”, “disponible”, “pro”.
Tu fais ce qu’il faut pour que tout ait l’air normal.
Mais à l’intérieur, tout se désaccorde.
Comme une guitare dont les cordes lâchent une à une.

Tu ressens ce désalignement étrange : ton corps est là, mais ton esprit est ailleurs.
Ton sourire colle encore à ton visage, mais plus rien ne résonne derrière.
C’est comme si tu jouais un rôle dont tu ne te souvenais plus du texte.
Tout est mécanique, fonctionnel, sans élan.

Le quotidien qui s’étiole

Tu rentres chez toi le soir.
Tu poses ton sac.
Tu regardes le plafond.
Et tu ressens cette lassitude, épaisse, collante.
Celle qui ne crie pas, mais qui éteint.

Tu ne détestes pas ton boulot.
Non.
Tu t’y sens juste absent.
Comme un figurant dans ta propre vie.

Tu t’accroches à des choses concrètes : le salaire, les collègues, les factures à payer.
Tu te dis que c’est déjà ça.
Mais en vérité, ça ne suffit plus.
Tu sens que quelque chose s’étiole en toi, un peu plus chaque jour.
Une forme d’élan.
Un feu discret, mais vital, qui se meurt doucement.

Le matin, tu te lèves sans but.
Tu prends ta douche, tu t’habilles, tu sors.
Ton corps avance tout seul, mais ton âme traîne des pieds.
Tu n’attends plus rien de la journée.
Tu la traverses comme on traverse un couloir sans fenêtre.

Parfois, tu ressens une bouffée d’énergie.
Un projet, une idée, une conversation te redonnent un instant de chaleur.
Mais ça retombe vite.
Comme une étincelle qui s’éteint faute d’air.

Tu regardes autour de toi : les autres font semblant aussi.
Les sourires forcés, les réunions absurdes, les check-in, les objectifs trimestriels qu’on change tous les trois mois pour donner l’impression d’avancer.
Tout le monde joue le même jeu.
Un grand théâtre de la productivité.
Et toi, tu es là, spectateur épuisé, acteur malgré toi.

Alors tu t’inventes des excuses :
“C’est la société, le système, la conjoncture.”
Peut-être.
Mais le soir, quand tout se tait, ce n’est pas la société qui te parle.
C’est toi.
Et ce que tu entends, c’est le silence d’une vie qui n’a plus de couleur.

Les fissures

Tu commences à remarquer les fissures.
Ton irritabilité.
Ta fatigue chronique.
Ton sommeil haché.
Ces matins où tu te réveilles plus fatigué que la veille.

Ton corps parle avant toi.
Il te dit que quelque chose ne tourne plus rond.
Mais tu continues.
Tu t’acharnes.
Tu tiens.
Parce que “c’est comme ça”.
Parce qu’il faut bien payer le loyer, remplir le frigo, assumer.
Tu fais partie de cette génération qui s’accroche, même quand ça brûle à l’intérieur.

Un jour, à la pause café, tu entends un collègue dire :
“J’ai l’impression de passer ma vie à attendre le week-end.”
Tu souris, tu acquiesces, tu rigoles.
Mais en rentrant chez toi, la phrase te reste dans la tête.
Tu réalises que toi aussi, tu vis en attente.
En veille.
En suspension.

Et tu te poses cette question, toute simple, toute conne :
“À quel moment j’ai décroché ?”
Tu ne saurais pas dire.
C’est venu lentement.
Comme un robinet qui fuit.
Une goutte après l’autre.
Et maintenant, le réservoir est vide.

L’hypothèse

C’est là que Watson entre en scène.
Tel un miroir.
Un de ceux qui ne trichent pas.

Il t’écoute raconter tes journées.
Tes “ça va” mécaniques, tes “c’est pas si pire”, tes “je devrais pas me plaindre”.
Il t’écoute sans te juger, sans te couper.
Et à la fin, il te balance une question.
Simple, mais qui percute :
“Et toi, tu ressens quoi, là, maintenant ?”

Tu restes silencieux.
Tu ne sais pas quoi répondre.
Parce que tu n’as plus l’habitude de te sentir.
Tu sais ce que tu dois faire.
Ce que tu dois dire.
Ce que tu dois paraître.
Mais ressentir ? Non.
Ça, tu as oublié.

Alors Watson insiste.
Pas pour t’embêter, mais pour t’amener ailleurs.
Là où tu n’as pas mis les pieds depuis longtemps : toi.

Il t’aide à décortiquer ce qui t’échappe.
Pas en t’expliquant, mais en t’écoutant.
Parce qu’à force de parler, tu finis par t’entendre.
Et dans ce flot de mots, quelque chose s’éclaire.
Tu découvres que ton mal-être n’est pas une faiblesse.
C’est une alerte.
Un signal.
Un appel à redevenir vivant.

Watson pose une idée, une hypothèse :
“Et n’était pas ton travail qui te vidait. Si c’était ta manière de l’habiter.”
Et ça te percute.
Parce que tu comprends enfin que tu n’es pas condamné à subir.
Tu peux réinvestir ton quotidien, le réancrer dans quelque chose qui te parle.

Le retour du souffle

Ce n’est pas un déclic.
Pas une illumination.
C’est un lent dégivrage.
Comme si ton corps sortait de l’hiver.

Tu recommences à ressentir.
À respirer, à observer, à exister.
Et un matin, tu comprends.
Tu comprends que tu n’étais pas épuisé par ton travail.
Tu étais épuisé par l’absence de sens.
Par cette vie où tu faisais sans être.
Où tu produisais sans vibrer.

Alors tu changes.
Pas tout, pas tout de suite.
Mais un peu.
Tu commences à écouter ton corps avant ton agenda.
À te demander, chaque matin, non pas “qu’est-ce que j’ai à faire ?”, mais “de quoi j’ai besoin ?”.
Et la réponse n’est pas toujours claire.
Mais elle est vraie.

Watson te l’avait dit :
“Le sens ne se trouve pas. Il se révèle quand tu arrêtes de fuir ta douleur.”
Et tu comprends enfin.
Le sens, c’est pas un objectif.
C’est un mouvement.
Un souffle.
Une présence.

Tu regardes autour de toi.
Ton bureau, tes collègues, ta vie.
Rien n’a vraiment changé, et pourtant, tout est différent.
Tu es revenu.
À toi.
À ce que tu ressens.
À cette petite voix que tu avais mise en sourdine.

Et ce jour-là, en regardant ton écran, tu souris.
Parce que, pour la première fois depuis longtemps, tu n’as plus l’impression de travailler.
Tu vis.
Et c’est déjà immense.

Les informations publiées par Watson ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. Watson ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.